Éric Rommeluère est un enseignant bouddhiste de la tradition Zen.
Éric est né à Paris en 1960. Il a commencé à pratiquer la méditation en 1978 sous la direction du maître zen Taisen Deshimaru dont il a reçu les préceptes bouddhistes en 1979 (ordination laïque) puis à nouveau en 1981 (ordination monastique).
Après la mort de Taisen Deshimaru en 1982, il a continué son apprentissage du Zen avec le maître Ryôtan Tokuda, ancien missionnaire de l’école Zen Sôtô pour l’Amérique du Sud puis de l’Europe. En octobre 2001, il a reçu à Tôkyô la transmission du dharma de Gudô Nishijima, traducteur et commentateur des œuvres du maître zen Dôgen.
Il a publié plusieurs ouvrages, Les fleurs du vide (Grasset, 1995), Le Guide du Zen (Hachette, Le Livre de Poche, 1997), Le Larousse des religions (Larousse, 2005, en collaboration), Les bouddhas naissent dans le feu (Seuil, 2007), Le bouddhisme n'existe pas (Seuil, 2011), Le bouddhisme engagé (Seuil, 2013), Se soucier du monde (Almora, 2014), Le kesa conforme au dharma (Les Nuages blancs, 2014), S'asseoir tout simplement (Seuil, 2015, réédition poche 2018).
Éric a été ou reste impliqué dans plusieurs organisations bouddhistes françaises et internationales. Il a notamment été de nombreuses années vice-président de l’Université Bouddhique Européenne (aujourd'hui Institut d'Études Bouddhiques), un institut d'enseignement académique du bouddhisme à Paris, membre du conseil de surveillance du Western Chan Fellowship et membre du comité éditorial du Journal of Global Buddhism.
En 1999, il a fondé l’association Un Zen Occidental afin de rendre plus accessible encore cette belle tradition d’Orient.
Éric Rommeluère vit au Mans. Jiun ("Nuage de la compassion") est son nom bouddhiste.
Vous pouvez lui écrire à l'adresse eric @ zen-occidental.net.
Un extrait de Les bouddhas naissent dans le feu (p. 146)
"La tendresse est l’affermissement du déploiement du cœur. La tendresse a dépassé toute forme d’inquiétude. La mère au regard tendre ne se préoccupe plus de la maladie, de la toux, de la fièvre de son enfant et se laisse aller aux paroles aimantes, aux douces caresses. L’exubérance de la tendresse est si proche de la joie et du jeu! La tendresse est une manière si vivante, si vivifiante de s’ouvrir au monde! Elle est toujours fraîche comme lorsque deux amants semblent se découvrir à chaque fois, comme la première fois, dans l’affection du corps et du cœur. Leur attention et leur écoute sont totales, mais rien en eux, ou entre eux, n’est forcé.
À la différence de quelques sentiments proches, comme l’amour ou la compassion qui peuvent parfois paraître abstraits, la tendresse est toujours prise dans une proximité, dans une épaisseur. La tendresse est réelle ou n’est pas. Elle touche, elle palpe, même ses mots semblent s’enfoncer dans l’étoffe du monde. Cette relation est toujours singulière: on peut aimer en général, mais on ne peut être tendre qu’en particulier. C’est toujours l’être qui se tient là devant moi, seul, dans sa nudité qui m’attendrit. Pouvons-nous déployer cette tendresse envers chaque être, dans une nouvelle manière de nous tenir au plus près du vivant? Pouvons-nous garder cette même qualité dans chacun de nos actes, chacune de nos pensées ?"
En savoir plus ?
Des enseignements bouddhistes d'Éric Rommeluère
Des articles plus académiques
Une bibliographie
Les prochaines retraites et journées de méditation animées par Éric Rommeluère
J'ai deux kôans à vous dire, son blog
Photographie : © H. Triay.
Vous êtes ici : Sommaire général >>> L'enseignant